Il a existé plusieurs familles de Meaux appartenant à la noblesse française. De nos jours deux familles différentes de ce nom, anoblies par charge, l'une d'origine discutée et l'autre originaire du Beaujolais, appartiennent aux familles subsistantes de la noblesse française[1].
Une autre famille, connue comme la maison de Meaux, tirait son origine des anciens comtes ou gouverneurs de Meaux en Brie et s'éteignit au XVIIIe siècle[2].
Famille de Meaux (Paris ou Picardie)[]
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Cette famille de Meaux serait une famille subsistante de la noblesse française. Elle aurait été anoblie par charge d'échevin de Paris en 1663[1].
Histoire[]
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Cette famille donna Louis-Antoine-Raoul de Meaux, écuyer, seigneur d'Armonville, ancien capitaine d'infanterie, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis[3].
Armes et devise[]
- Armes : D'argent à cinq couronnes d'épines de sable (empruntées à la maison de Meaux ci-dessous)
- Devise : Ex spinis et cruce nostra salus[4]
Famille de Meaux (Beaujolais, Forez)[]
La famille de Meaux, originaire du Beaujolais,[5] fut anoblie par charge de secrétaire du roi de 1704 à 1709 et porte pour armes d'azur au chevron d'or accompagné en chef de deux étoiles et en pointe d'un trèfle du même.[1]. Elle remonte sa filiation à Guillaume de Meaux, avocat et bourgeois de Villefranche[6]Modèle:,[7].
Elle fut illustrée par Marie-Camille-Alfred de Meaux (1830-1907), ministre, sénateur et député sous la IIIe République.[8].
Maison de Meaux (Brie)[]
La maison de Meaux tirait son origine des anciens comtes ou gouverneurs de Meaux en Brie et s'éteignit au XVIIIe siècle[9].
Selon la légende, elle compte à son berceau un grand nombre de saints et de personnages recommandables par leur piété, tels que Saint-Walbert, Saint Cognoald, Saint-Faron, Saint-Authaire, Saint-Ouen, Sainte-Fare, Acto, trésorier des finances sous Dagobert et fondateur du monastère de Jouarre, Anscheric, évêque de Paris et chancelier de France sous Charles-le-Chauve, et Gauthier, vicomte de Meaux, dit Giffart, compagnon de Saint-Louis à la croisade de 1248[10]. C'est ce dernier qui rapporta en France la couronne d'épines du Christ ; pour perpétuer ce souvenir, il abandonna les armoiries de sa famille : de sable, à une jumelle d'argent, et avec l'agrément du roi il leur substitua celles-ci : d'argent, à cinq couronnes d'épines de sable[9]Modèle:,[10]
Elle donna un premier président au Parlement de Toulouse, au xve siècle ', neuf chevaliers de Malte, dont deux commandeurs, et un grand prieur de France[9].
Références[]
- ↑ 1,0 1,1 et 1,2 Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, éditions Robert Laffont, 2007, page 137.
- ↑ Revue nobiliaire héraldique et biographique, 1865, page 64.
- ↑ Inventaire sommaire des Archives départementales des Ardennes antérieures à 1790, lithographie de F. Devin & A. Anciaux, 1890, page 287.
- ↑ Maison de Meaux en Brie, Paul et Henri de Meaux, manuscrit 1904 imprimé à Paris en 1930Modèle:Refnec
- ↑ Raoul Chassain de La Plasse, Marie-Camille-Alfred vicomte de Meaux, membre de l'Assemblée nationale de 1871, E. Brassart, 1908, page 6.
- ↑ Bulletin de la Société héraldique et généalogique de France, Volume 6, 1887, page 361.
- ↑ Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, tome 5, page 31.
- ↑ Raoul Chassain de La Plasse, Marie-Camille-Alfred vicomte de Meaux, membre de l'Assemblée nationale de 1871, E. Brassart, 1908, page 3.
- ↑ 9,0 9,1 et 9,2 Revue nobiliaire héraldique et biographique, 1865, page 64.
- ↑ 10,0 et 10,1 Modèle:Ouvrage
Bibliographie[]
- Raoul Chassain de La Plasse, Marie-Camille-Alfred vicomte de Meaux, membre de l'Assemblée nationale de 1871, E. Brassart, 1908, page 3.;
- Revue nobiliaire héraldique et biographique, 1865, page 64 : Maison de Meaux (éteinte).;
- Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, tome 5, page 31 : familles de Meaux..